Bienvenue dans la saison de la Balance et début de l’automne

Après la Pleine Lune en Poissons du 20/21 septembre et l’équinoxe du 22 septembre, le Soleil est rentré le 23 septembre en Balance. Ces 4 jours signent un portail de transformation, une clôture de chapitre pour l’ouverture d’un nouveau.

Pleine Lune en Poissons

La Pleine Lune en Poissons marque la dissolution de l’ego dans le grand Tout. Pour ceux qui ont été réceptifs à son invitation énergétique, la lumière aura pu exercer son action de reconnexion à l’Amour inconditionnel que nous devrions porter à nous-même. Cet Amour possède un effet corrosif sur l’ego, lui montrant qu’il n’a plus de raison d’être aussi puissant et contrôlant lorsqu’il n’est que le masque de blessures passées cherchant à nous réduire à l’état de marionnette.

Équinoxe d’automne

L’équinoxe, c’est le moment de l’année où le jour et la nuit sont de même durée, lorsqu’il y a équité entre les deux. Ce point d’équilibre marque le passage dans l’automne, cette saison Yin nous invitant aux dernières récoltes, à préparer le dépouillement nécessaire à l’hiver ainsi qu’au bilan de notre année. L’automne, c’est aussi le moment où les arbres se parent de mille couleurs. En réalité, ce n’est pas un ajout de couleur mais bel et bien le vert de la chlorophylle qui s’en va, laissant ainsi apparaître la poésie que nous vivons chaque année. Poésie il y a en effet ; les couleurs marquent l’explosion de la dernière pulsion de vie avant la mort, un peu comme une fleur qui délivre ses parfums avant de faner, les feuilles exposent leurs sublimes couleurs avant de tomber et laisser l’arbre dénudé. Cette mort si nécessaire à l’abondance de vie qui reviendra au printemps prochain. Inspirante nature sur la loi de la cyclicité…

Le Soleil en Balance

Le 23 septembre, Le Soleil est entré en Balance. Et quoi de plus logique que ce signe double soit en corrélation chaque année avec un équinoxe ? L’équilibre entre le jour et la nuit est à l’image de ce que la Balance suggère d’équité et d’harmonisation. L’énergie de ce signe astrologique nous apporte, par sa dualité, le message le plus approprié pour ce moment de l’année. Il s’agit en effet de rééquilibrer les éventuelles excès ou carences apportées par la saison d’expansion précédente. Corriger ce qui n’est plus juste en nous. Car la Balance libère sa justice et permet de trancher dans le vif, bien qu’elle le fasse par amour et dans l’amour.

La Balance est le seul signe double a avoir une dénomination au singulier. (les autres signes doubles étant les Gémeaux et les Poissons). Cette singularité nous suggère l’idée de réunification, le passage de la dualité à l’unité. Il est en effet naturel de vivre un désalignement saisonnier et momentané dû à l’énergie trop intense et centrifuge de l’été. Mais la préparation à l’hiver nous incite à cette réunification du soi pour préparer le nouveau terrain de l’an prochain.

La Balance se rapportant à l’énergie de Vénus, il y a donc cette idée d’harmonie, de rondeur et de douceur. Pour autant nous ne sommes plus dans l’énergie de Vénus du Taureau qui était une énergie de Terre ayant pour but de préparer à l’abondance de l’été ; nous sommes à présent dans le rééquilibrage et le fait de se retrouver soi-même, avant le grand dépouillement de l’hiver.

Nous vivons tous différemment cette période selon les aspects de Vénus reçus dans notre thème natal et selon la Maison à laquelle se réfère le signe de la Balance. Il est donc intéressant de regarder ce que le soleil va éclairer de notre thème en cette saison de l’année. Quel secteur de vie sera contacté et activé ? S’agit-il de notre Ascendant, la Maison I qui éclaire le moi profond ou bien du Descendant qui nous mettra en relation à l’autre au conjoint, au partenariat ? Au Fond de Ciel qui nous procurera un lien privilégié avec nos racines familiales et ce qui nous nourrit ? Ou bien encore avec le Milieu de Ciel, nourrissant l’expansion sociale ainsi que les projets professionnels ? Toute Maison de notre thème éclairée par le soleil sera activée et prendra à nouveau vie, comme chaque année, pour une refonte, une nouvelle expérience, un vécu éclairant un schéma différent de la spirale énergétique lié à ce domaine de vie.

L’énergie de la Balance, nous l’avons vu, incite à réharmoniser ce qui ne l’est plus. Et l’automne est le moment où ce que nous récoltons fera bilan de la qualité de ce que nous avons semé auparavant. Pour avoir de bons résultats il s’agit d’avoir au préalable bien vécu le printemps et l’été. Mais comme le cycle des saisons nous le rappelle, nous ne pouvons connaître l’abondance si la terre n’a pas été préparée au moment de la dormance. C’est alors que l’automne et l’hiver détachent l’apparence futile pour permettre leur meilleure action. C’est en creux, dans l’absence et dans l’épuration que se jouent les enjeux de la future abondance.

Nous pouvons alors questionner à cette époque de l’année ce qu’il convient de réajuster dans notre vie, dans notre relationnel, de notre hygiène personnelle, dans notre philosophie, avant de nous retrouver dans les prochaines énergies de transformation et de métamorphose du Scorpion.

Je vous souhaite à toutes et à tous un merveilleux voyage personnel dans l’énergie de la Balance.

Vivre l’opposition Vénus-Neptune du thème natal

Ou

Une invitation à redéfinir nos contours pour transcender la voie de l’Amour.

Lorsque deux planètes sont contactées dans leurs champs énergétiques, une interaction se produit entre elles. Et les différents angles formés par ces planètes par rapport à la Terre vont induire des échanges énergétiques différents. On parle en astrologie d’aspects. Vous avez sûrement déjà en tenue parler de conjonctions, de carrés, de trigones. Chaque aspect va appeler une vibration spécifique entre les planètes et ce qu’elles vont restituer de cette dynamique se vivra de différentes manières.

L’énergie de l’opposition

S’il y a un aspect particulièrement intéressant, c’est celui de l’opposition. Deux astres sont dis opposés lorsqu’ils figurent de part et d’autre de la carte du ciel et forment un angle de 180°.
Les deux astres se font alors face, ils communiquent entre eux dans un esprit de tiraillement à qui aura le dessus. Pour autant, cette mise en lumière de deux énergies est une opportunité de mise en conscience. En effet, le jeu de va et vient entre les deux au fil des expériences de vie va nous pousser à l’intégration de ces deux énergies. Comme si faire le pendule, le balancier entre les deux ne pouvait être un état satisfaisant, il y a nécessité à intégrer une complémentarité, ou encore une voix du milieux. Sortir de la dualité serait donc le voyage proposé par l’opposition. Fusionner le Yin et le Yang afin de créer une troisième voix. Il s’agit donc là d’un acte créateur.

Je souhaite me pencher aujourd’hui sur l’opposition entre Vénus et Neptune. C’est un aspect que l’on retrouve régulièrement dans les thèmes de naissance et qui donne lieu à souvent bien des questionnements sur la manière dont il peut être vécu. Et comme de juste, nous sommes à l’heure actuelle dans cette configuration énergétique éphémère. Vénus n’est en effet pas une planète lente qui forment des aspects durables. Profitons donc de ce moment où ces deux planètes jouent le jeu de l’opposition pour nous imprégner davantage de ce qu’elles nous communiquent.

Symbolique de Vénus

Vénus est l’astre qui nous parle avant tout de notre matière incarnée, notre corps, la manière dont nous le vivons. Et notre rapport à ce qui nous nourrit. Que ce soit la nourriture physique ou tout ce qui pourrait venir nourrir nos sens. Vénus est donc en relation étroite à la sensualité, notre sens du beau, de l’harmonie. En lien également aux arts, ces derniers étant des créations comme des nourritures des sens et de l’âme. Comme nous sommes dans le domaine de la création, nous contactons aussi les informations vibratoire du grand Yin, de la femme, du féminin sacré. Et la création nous relie tout autant à l’Amour et la manière dont nous aimons le vivre.

Symbolique de Neptune

Planète lointaine du système solaire, Neptune est très lente à faire le tour de notre étoile. Quasiment 165 ans. Lorsqu’elle transite dans un des douze signes du zodiaque, elle y passe donc plusieurs années. Sa symbolique nous parle de l’Eau bien sûr. Et lorsque nous regardons une image à travers l’eau, elle est déformée. C’est un peu l’effet de Neptune. Il apporte un flou, une mouvance à laquelle nous ne pouvons pas nous accrocher. Essayez de retenir l’eau entre vos doigts et vous aurez une idée de ce que Neptune procure. Ce flou peut être un flou artistique aussi, car Neptune est source d’inspiration, d’intuition, un tremplin vers le monde onirique. L’eau est conductrice après tout. L’eau nous parle aussi de dilution et de dissolution. C’est une énergie qui met à mal la structure égotique pour la diluer dans le grand Tout. On touche alors à l’universel, à ce qui nous relie dans l’universalité. C’est donc le domaine privilégié de la spiritualité, des formes nobles de l’amour transcendé, cosmique. Bien entendu, Neptune peut aussi nous perdre dans l’illusion, nous pouvons être tellement dissout dans le bain originel que nous nous sentirions coupé de notre capacité d’action, en paresse ou en rêverie permanente. C’est aussi le domaine privilégié des addictions, des drogues et autres supports à la fuite.

Il n’y a pas de planète positive ou négative. Chacune d’entre elles peut se vivre sous ses aspects sombres ou lumineux, avec tous les degrés entre les deux.

L’opposition Vénus Neptune

Lorsque Vénus et Neptune rentrent en contact par une opposition, c’est une sensibilité particulière qui va rentrer en vibration. Bien sûr, il y a quelque chose d’exacerbé au niveau de notre idéal féminin, de la beauté et de l’amour. Il y a un besoin d’harmonie profond, une quête permanente de celle-ci. Les natifs sous cette opposition seront probablement des hyper-sensibles à l’âme artistique tout comme des idéalistes de l’amour. Il y a un appel à transcender le corps, la matière incarnée, pour l’élever à un niveau supérieur, divinisé. Cette opposition suscite souvent un état de grâce, une vision de la beauté que l’on perçoit en tout et en chacun. Si l’âme se sent donc appelée à diviniser la matière, cela peut aussi toucher ce qui la nourrit. Le rapport à la nourriture peut être fluctuant. Tantôt des penchants vers un régime haut vibratoirement, à d’autre moments un goût immodéré pour des aliments nocifs pour le corps.

Car il y a nécessité à ressentir la matière, à l’explorer dans ces états, que ce soit dans le joyeux état de santé vivifiée comme la douleur physique occasionnée par une malbouffe. Le corps cherche à faire l’expérience de la sensation physique car il peine à se définir en tant que lui-même. Sa dissolution dans le bain universel le transcende comme est parfois source d’une profonde angoisse existentielle. Le natif dans cette énergie est en constante recherche de ses propres contours. Il peut porter des vêtements serrés pour lui rappeler les limites de son corps ou nouer ses lacets serrés pour être sûr que là où il marche le sol est solide. À l’inverse, il peut aussi porter des vêtements amples et être en accueil béat de son état presque désincarné. Les allers et venues entre les extrêmes sont autant de tests avec le soi pour faire l’expérience de la matière dans sa diversité de ressentis.

Nous avons mentionné le flou que Neptune peut engendrer sur le corps. Et connaître nos contours, c’est aussi, en miroir, être en mesure d’accueillir notre structure interne, notre axe. Il y a une malléabilité du soi qui peut nous rendre influençable, comme si l’identité propre du corps peinait à se définir.

Les contours du soi nous parlent aussi de notre peau, frontière poreuse entre nous et ce qui nous sépare du monde comme nous relie à celui-ci. La peau, cette zone d’échange, pourra cristalliser bien des passions. Elle peut s’exprimer fortement au travers d’eczéma et psoriasis par exemple. Là où c’est intéressant, c’est que l’eczéma dans sa signification psycho-émotionnelle nous parle d’un désir profond de réduire la distance entre soi et l’être aimé. La peau s’épaissit comme pour s’approcher de l’autre, l’inaccessible qui pourrait combler tous nos besoins affectifs, correspondre à notre idéal. Et cette opposition Vénus Neptune nous parle souvent aussi d’amour vécu à distance, ou de carence affective comme si l’autre était toujours trop loin.

Le corps ne se satisfait jamais assez du contact à l’autre. Il recherche la densité de l’autre pour être sûr qu’il existe, qu’il n’est pas qu’un rêve. Au fond, il ne s’agit que d’une quête effrénée de sa notre propre matière incarnée, une recherche perpétuelle de notre être dans un état de finitude matérialisé. L’amour douloureux trouve alors sa résolution affective dans l’état spiritualisé. La distance d’avec l’être aimé ne doit donc pas forcément se vivre par la géographie. Elle peut aussi être un processus conscient qui lâche prise de notre trop grand besoin de fusion, de densité. Une acceptation de ne plus chercher à posséder mais voir l’autre comme une magnifique poussière d’étoile faisant parti de la musique de la vie. Neptune étant aussi en lien avec la foi, C’est un peu le message que cette opposition pousse à assimiler. Qu’il faut parfois s’en remettre à la foi pour d’un part accueillir l’autre dans son entièreté, hors de nos projections mentales ou de nos blessures émotionnelles, et aussi pour garder la permanence d’une sécurité affective en comprenant que l’autre, parce qu’il existe, parce que nous l’aimons et qu’il est aimé de la Source ne peut finalement pas être perdu. Parce que nous aimons, cela est.

Certains natifs, afin de ne pas s’exposer aux douleurs de l’insécurité affective, vont rejeter l’amour romantique pour se porter uniquement sur l’amour universel. Les attentes sont tellement importantes, les idéaux sont trop puissants et la peur de la déception ou de la désillusion trop prégnantes pour accepter de vivre pleinement concrètement les choses. Il y a une telle peur de se confronter aux peines de cœur que cela peut amener l’individu à transférer l’amour dans son inconditionnalité sur le Vaste. Cela peut donner des élans personnels très généreux, des courants spirituels très bienveillants. Mais la personne n’est pas à l’abri qu’un jour Vénus vienne réclamer son dû d’amour romantique. Il y aura alors nécessité à intégrer cette énergie pour amener l’amour à son octave supérieure. C’est ainsi que l’amour romantique se vivra dans une perception plus vaste autant que profonde.

L’opposition Vénus Neptune peut se vivre sous des formes très variées. Et il ne saurait être questions d’extraire simplement cet aspect pour comprendre les tenants et aboutissants d’un thème. En effet, cette opposition prend déjà en elle-même sa place dans des signes et des maisons. Et ceux-ci vont bien entendu teinter la manière de vivre la dynamique des deux planètes. Enfin, tout le reste du thème vient apporter matière à la compréhension dont se joue cette dynamique. De quelles manières les autres astres viennent alimenter cette énergie ? Tout prend sa coloration dans le cadre du thème. Et c’est grâce à la diversité des manières d’incarner cette opposition, parce qu’elle se joue en nous, que nous contribuons collectivement à guérir les égrégores de ces énergies.

L’âme a choisi de travaillé cette thématique car cela correspond à une nécessité pour elle d’intégrer davantage cette énergie. Que cela s’inscrive dans un besoin de travailler l’ancrage, ou pour servir une finalité d’expression artistique, travailler sur des blessures de dépendance affective… cet aspect saura toucher au fond de l’être ce qu’il a besoin de mettre en avant dans cette incarnation.

Soin énergétique à s’accorder à soi même :

Vénus opposé à Neptune… Pour les porteurs de cette énergie dans leur thème, j’encourage à propulser l’inspiration en se plaçant en méditation sur ce qui suit. Ceux qui vivent simplement le transit planétaire du moment peuvent également ressentir la puissance de cette énergie en s’y connectant.

Reliance à soi, reliance à l’autre, reliance au tout cosmique. Le moi, l’autre et le Tout. Le tout ne désagrège pas le moi et l’autre ou le moi à l’autre, il permet d’accéder à ce qu’il y a de plus beau en moi et l’autre.

La conscience des mondes éthériques devient réelle et profonde. Elle se vit en contraste avec la conscience de la matière. Cela renforce aussi la conscience de notre limitation dans l’incarnation. Nous sommes dépositaires d’une douleur de vivre qui nous rappelle constamment à la Source, à l’état désincarné, où notre âme vogue sans limite dans les limbes. Cette conscience, si riche et précieuse procure une appréciation infinie de notre divine beauté et unicité d’être dans la matière. C’est le vécu de ce contraste saisissant autant que sublime qui permet l’intégration pleine de la magie de la vie incarnée.