Je souhaite vous parler aujourd’hui de réalités quantiques, de choix de l’âme et de la manière dont nos choix individuels peuvent influencer le collectif. En cette Nouvelle Lune En Taureau conjointe à Uranus, j’aimerais parler du ou des mondes que nous bâtissons et de notre petite part de colibri. De nos merveilleux pouvoirs énergétiques aussi.
En tous temps, différentes espaces quantiques, différentes réalités vibratoires co-existent. Selon notre niveau vibratoire, on vit dans une réalité et même si l’on est constamment co-créateur de sa réalité à chaque instant, on reste souvent dans une tranche vibratoire où se concentrent un bouquet d’énergies, rendant notre monde tel que l’on en fait l’expérience. Depuis 2012 c’est comme si les mondes faisaient état d’une porosité accrue. Nous sommes de plus en plus nombreux à percevoir la multiplicité des mondes et à ressentir un faisceau vibratoire plus élargi, de telle sorte que certains se demandent « mais pourquoi devrais-je accepter une réalité qui ne me convient pas alors que je perçois très nettement une autre qui me convient beaucoup mieux ? »
Cela se donc fait petit à petit, depuis 2012, mais ça monte crescendo. La Terre monte en vibration et depuis un an environ l’ascension est fulgurante. Bien sûr ce n’est pas fini.
Cette montée vibratoire nous expose tous à différentes réalités, parfois nous faisons l’expérience d’une seule réalité, mais à fond, car vibratoirement cela est en résonance avec nos croyances, nos blessures et nous sommes convaincus qu’il n’en existe pas d’autre à côté.
Le fait de nous retrouver dans nos chez-nous, confinés, d’être beaucoup moins en lien avec LA réalité telle qu’elle a été instituée, nous dérivons telles des coques sur une mer vers la réalité qui nous parle le plus. Et les réseaux sociaux sont un reflet assez intéressant de cette multiplicité des réalités du moments. Pour les personnes qui perçoivent un panel assez large, cela peut-être très éprouvant.
Sans pour autant dire que nous sommes en ce moment à la croisée des chemins et que tout se joue à l’heure actuelle…. Je pense qu’il est important d’être en conscience du fait que nous modelons notre avenir en ce moment.
Souhaitons-nous renforcer de vieux égrégores qui nous puisent notre énergie en réagissant émotionnellement ou plutôt les désagréger en ne les nourrissant plus de nous-même ?
Une fois de plus, je soutiens que c’est en se remettant à notre intériorité que nous trouverons la voie, et que nous pourrons établir le monde magnifique auquel beaucoup d’entre nous aspirent.
Énergétiquement, nous influons sur l’avenir en nous élevant à la vibration du monde que nous choisissons. Et si nous sommes suffisamment nombreux, alors, c’est cette réalité qui se réalisera.
À ce propos, voici un extrait de l’ouvrage d’Alexander Ruperti La Roue de l’expérience individuelle Les maisons astrologiques, qui me semble être un bout de la pelote intéressant afin de faire évoluer les choses :
L’astrologue prend toujours le moment du premier souffle comme point de départ d’une vie individuelle parce que respirer est le premier acte indépendant de l’enfant et parce que c’est par le souffle que l’individu entre en rapport avec le monde ambiant. Les Yogis nous enseignent d’ailleurs qu’en individualisant le rythme du souffle, l’homme se spiritualise. La façon de respirer peut aussi indiquer à quel niveau opère l’ipséité de la personne. La plupart des gens ne respirent pas consciemment. Le souffle est tout juste suffisant pour garantir, dans le corps, les échanges nécessaires à la vie. Il y a une respiration instinctive, dont le rythme est lié au nombre de battements du cœur. Le Yoga nous enseigne qu’il y a une respiration propre à chaque émotion, de sorte qu’en changeant ce rythme volontairement, on peut changer l’émotion.
Aussi longtemps qu’une personne respire selon un rythme instinctif conditionné par le sang et le rythme cardiaque, elle vit au niveau biologique et socio-culturel : c’est un être humain qui ne possède qu’une identité sociale et qui est structuré par un ego. Elle tire son sens d’ipséité de sa famille, de l’hérédité particulière, de l’endroit où elle vit avec ses traditions, sa religion, sa façon de se comporter. Ce sont ses différentes possessions qui lui procurent son sens d’ipséité : mon pays, ma famille, mon foyer, mon mari, ma femme, etc. À la place d’une conscience d’ipséité véritable, il y a un ego formé par les circonstances de la vie, ego qui lutte pour se maintenir, face aux pressions diverses exercées par d’autres egos et par les valeurs culturelles adoptées par sa communauté -d’où la “loi du plus fort” et “la crampe du conscient” dont parlait Jung : on est une expression d’automatismes raciaux, biologiques, collectifs.
À partir du moment où une personnes commence à respirer délibérément, selon son rythme individuel, elle établit petit à petit des propres valeurs dans la vie ; elle s’individualise en se séparant graduellement de la nature psychique constituée par le pays, la famille, les valeurs et institutions collectives. S’individualiser veut dire que l’on se sent assez fort pour se tenir debout tout seul, sans “béquilles”, en individu responsable et indépendant des attaches biologiques et socio-culturelles.
Respirer sans conscience, C’est donc être dans l’égrégore sociétal, en mode saturnien. Respirer de son propre souffle, c’est avoir quitté l’égrégore sociétal pour vivre sa souveraineté, son unicité, en mode uranien.
Trouver son souffle, c’est trouver sa voix, donc trouver sa voie.
Nous sommes des êtres de puissance et notre puissance est bien plus grande que nous ne l’imaginons. Alors imaginez, ensemble, ce que nous pourrions construire, si nous nous individuons et vivons nos potentialités. Nous pouvons collectivement atteindre ce point de bascule qui permettra de mettre une nouvelle réalité en place.
Le courage c’est de croire qu’un autre monde est possible et de tout faire en soi pour accoucher de ce monde.
Belle nouvelle Lune à vous,